2009 Karmat Ibn Hanie Cultural Center - Musée Ahmed Shawky Egypte caire
EGYPTE MON AMOUR
Mon amour pour l’Egypte est une maladie orpheline, dont je ne veux pas guérir.
Je me vois finir ma vie au cœur d’une magnifique palmerais,
Où l’eau vive jaillit de son sable chaud, comme un feu d’artifice,
Où les palmiers blancs murmurent un chant ensorcelant,
en inclinant leurs branches dans une prière,
Où le sable blanc scintille comme le firmament aux milles étoiles,
Où Dame Paix installa sa demeure et règne sur le cœur des hommes qui s’abandonnent sans réserve au bonheur qui les conduit à l’Amour Eternel,
Où les brebis se promènent au beau milieu de cette luxuriante verdure,
Où les ânes aux longues oreilles mènent une vie paisible et tranquille,
Où un magnifique étalon blanc m’attend depuis toujours,
que je considère être le Khedif de mon cœur.
Oh ! Pays de mes rêves, deviendras-tu enfin ma vie ?
Toi que j’ai désiré et désire, comme un aveugle la lumière,
Comme le mendiant une bonne nourriture,
Comme un assoiffé une eau fraîche et cristalline,
Comme une âme errante son havre et sa sérénité.
Je te salue passager secret, tu es l’unique voie qui mène les hommes vers leur créateur.
Je te salue Terre,
Où les mirages deviennent réalité,
Où les sables mouvants s’ouvrent sur des passages inconnus,
Où les faucons vous guident vers le chemin de la plénitude,
Où le temps s’arrête,
Pour devenir
2009 - Si l'Egypté m'était compté - centre culturel egypte paris
LE CHANT D’AMOUR
Si je suis polonaise de naissance, je suis française par mariage .
Mais je suis surtout fiancée par amour a l’Egypte.
Si la Pologne est mon pays natal,
La France est mon lien marital,
Et l’Egypte mon bien-aimé.
J’ai enjambé le Nil et vogué sur le dos de Sobek le Dieu Crocodile.
J’ai traversé les déserts sur le dos d’un dromadaire et dansé enlacée par le corps souple et soyeux du cobra non pas la danse de la mort, mais de la vie ;
J’ai entendu la complainte du Colosse de Memnon,
Salué le Sphinx mon ami une nuit de pleine lune, gardien des seuils interdits, qui écoute le chants des Planètes ;
J’ai fait des haltes dans de splendides palmerais pour y trouver des sources d’eau vives, me désaltérer et reprendre mon souffle.
J’ai plongé comme un faucon à la rencontre de cette unique et splendide civilisation.
Je me suis mirée dans leurs Lacs Sacrés et mon âme y est restée suspendu au dessus de toutes ses merveilles.
Je me laisse emportée maintenant par la barque solaire, qui m’emporte maintenant inévitablement vers l’Eternité.
Pleure et réjouis-toi oh mon Pays bien-aimé.
Tu resteras à jamais gravé dans l’histoire des civilisations du monde et de l’Humanité.
Je t’aime de tout mon cœur, de toute mon âme, et de tout mon être.
Pourquoi ? Je ne sais pas !
